Intuitivement, nous savons que la présence de certaines espèces inféodées aux forêts comme le Balbuzard pêcheur, le Circaète-Jean-le-Blanc, l’Autour des palombes ou la Cigogne noire sont des indicateurs taxonomiques d'une biodiversité forestière de grande qualité. La cohorte des espèces faunistiques ou floristiques qui leur sont associées fait partie intégrante de ces indicateurs. La présence de ces espèces et la qualité de la gestion des ensembles forestiers qui comportent ces habitats sont intimement liés. L'étude du cycle sylvigénétique montre un lien direct entre une biodiversité importante et originale et les stades mûrs du cycle de développement.
Bernard FROCHOT propose dans son article des éléments très éclairants en faveur de nouveaux modes de gestion forestière favorables à une biodiversité sauvage, originale et riche.
On trouvera également en ligne des indications concernant les indicateurs de biodiversité:
Cécile Nivet, Ingrid Bonhême et Jean-Luc Peyron qui ont coordonné :
« Les indicateurs de biodiversité forestière : Synthèse des réflexions issues du programme de recherche «Biodiversité, gestion forestière et politiques publiques »
http://www.gip-ecofor.org/doc/drupal/Indicateurs.pdf
On trouvera en particulier l’article de Cécile Nivet*, Frédéric Gosselin**, Marion Gosselin** :
« Utilité des indicateurs taxonomiques de biodiversité forestière »
* GIP ECOFOR
** Institut de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement (IRSTEA)